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En suisse, les DJ devront payer pour jouer

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il y a 16 ans 4 mois #25689 par Bross

Les DJ genevois sont inquiets. Il y a près d'un an, ils apprenaient que pour se produire en public, ils allaient devoir payer de 500 à 2000 francs par année. Une sorte de «taxe professionnelle» à verser aux maisons de disques. Pourtant aujourd'hui, la plupart ne savent toujours pas s'ils auront à passer à la caisse. Beaucoup s'impatientent et commencent à croire que cette annonce n'était qu'une intox. A tort...

Responsable de cette taxe: l'International Federation Of Producers Of Phonograms And Videograms (IFPI), l'organisation professionnelle des producteurs de disques basés en Suisse. Son mandat est de faire respecter les droits de l'industrie musicale en rendant l'activité de DJ totalement «légale» par l'octroi d'une licence.

Lorsque la décision de l'IFPI sera appliquée, les manieurs de platines se verront contraints de payer 500 francs pour chaque enregistrement de leurs prestations mis sur le Web. Ils seront également obligés de verser 500 francs pour pouvoir distribuer un CD de promotion. Et cela s'ils se produisent moins de douze fois par an. Dès treize prestations, il leur en coûtera 2000 francs.

La volonté des maisons de disques est claire. Mais à ce jour, les DJ ne savent toujours pas sur quel pied danser. Depuis un an, l'IFPI ne leur a rien communiqué, alors que la société avait expliqué qu'elle les traquerait dans les clubs et jusque sur leurs sites Web. Seuls quelques Romands ont reçu le contrat.
Fureur et résistance

De nombreux artistes sont en colère, car suite à l'annonce de ce droit de copie obligatoire, beaucoup ont paniqué. Par peur d'être «fichés» par l'IFPI, nombreux sont ceux qui ont ôté toute trace de leurs prestations sur le Net et qui ont commencé à se retirer. Une pétition circule toujours. La plupart des artistes refusent de payer. «Je ne pourrais jamais débourser de telles sommes. Mes cachets ne sont pas assez réguliers pour les rentabiliser», déplore Tarek, 29 ans, DJ depuis dix ans.

Partout on craint que la taxe ne décourage les nouveaux talents. «Mixer, c'est déjà un gros investissement. Mais là, ça deviendra impossible pour beaucoup», estime Antoine Haymoz, DJ et organisateur depuis 2003. «La moitié des gens de la scène vont arrêter; 98% des nouveaux venus vont faire de même et plus personne ne va oser se lancer.»
Rumeurs de canular

Au fil des mois, cette histoire de taxe a été ravalée au rang de rumeur. Voire de canular. Interrogée sur cette interminable attente, l'IFPI met fin aux derniers espoirs des DJ. Ils devront bel et bien payer. Mais la société ne semble pas se soucier d'avoir fait paniquer les artistes à l'avance. «Cette taxe n'était pas dans nos priorités l'an passé», explique Johannes Börker, l'un des responsables de l'IFPI. «Nous nous en occuperons en 2008.»

200 licences ont d'ores et déjà été envoyées. N'en seront exemptés que ceux qui exercent leur art dans l'intimité. Tous les autres DJ doivent donc s'attendre à recevoir leur contrat prochainement. Et la résistance sera vaine. «La pétition n'a rien changé aux mesures que nous allons instaurer», ajoute Johannes Börker. «Nous ne tolérerons aucune exception.»


Source

Sales, avares, arrogants, bienvenue chez les Léonards.

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il y a 16 ans 4 mois #25725 par hz
HALLUCINANT!!!!
Remarquez en France on a la SDRM qui ne se prive pas pour tout taxer!!!!Normalement on doit payer pour diffuser sur le net...on est beaucoup à etre hors la loi !!!!!

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