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Hadopi : attention, c’est parti

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il y a 14 ans 11 mois #36557 par gringho
effectivement, c est rigolo la politique-fiction :laugh: et tellement proche de la realite !!! il y a eut tellement de lois qui ont servi a rien et qui ont ete remplace par d autres inutiles :unsure:
FUCK THE RULES !!!

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il y a 14 ans 11 mois #36566 par lawrencium
Le “4ème âge” artistique vote Hadopi : Gréco, Piccoli, Arditi et Maxime

A 82 ans passés, Juliette Gréco, ex-vedette des années 50 et 60, prend violemment parti pour la loi Création et Internet. L’acteur Michel Piccoli, né en 1925 (et qui avait épousé ladite Juliette en 1965), la rejoint à la pointe de ce combat. Tout comme le comédien Pierre Arditi, 64 ans… et un petit “jeune” : Maxime Le Forestier, seulement 60 ans. Une bonne petite moyenne d’âge de 72 ans passés au final… pour ce collège d’experts en pratique d’Internet, économie numérique et “diversité culturelle”, qui n’hésite pas à se fâcher tout rouge avec la première secrétaire du PS, Martine Aubry, coupable de trahison d’une “histoire commune”, et de n’être pas de “gauche”, en s’opposant à la loi “Création et Internet”.

Vous avez
perdu votre âme!

Voilà un vrai petit brûlot pour relancer toute la machine à polémiques sur Hadopi : la lettre ouverte que Juliette Gréco, Pierre Arditi, Maxime Le Forestier et Michel Piccoli viennent d’adresser à Martine Aubry pour dénoncer l’opposition du Parti socialiste à la loi “Création et internet”. Une missive qui veut “accusé de réception” d’un “message de rupture“… et qui accuse: “vous avez également perdu votre âme“.

Les quatre signataires qui ont “toujours soutenu la gauche“ (ni par “devoir” ou “intérêt“, mais “par désir et conviction“) entendent, eux, rester “de gauche“ et adressent ce pied-de-nez à la première secrétaire : “comme ça, quand vous le redeviendrez, vous saurez où nous trouver.“

L’argumentation insiste par deux fois sur la protection du faible contre “le plus fort” qui “assassine la diversité culturelle“. Elle stipule que “le droit d’auteur est un droit de l’homme.” Les quatre artistes affirment: “Pour être cool en apparence, le capitalisme numérique n’en est pas moins sauvagement prédateur !“
Effet de l’âge
ou réduction idéologique?

L’intégralité de la lettre, assez courte, est consultable, par exemple, sur le site du Monde qui (flairant la rubrique fleuve ou préférant ne pas y toucher?) laisse les commentaires à ses lecteurs. Ils s’en donnent à coeur joie. On lira par exemple de Pierre M, cet exercice de distanciation doux amer :

* “Ah !!!!!! ces mamie et papis-artistes qui ne comprennent rien aux nouvelles technologies, qui ont été exploités voire aliénés par les grands groupes, manipulateurs de la création, mais qui s’en sont quand même mis plein les poches grâce à eux. Et qui, de plus, font référence aux droits de l’homme, alors que ces derniers sont complètement bafoués dans cette loi. Mais où va-t-on, ma pov’ dame ??!!!! Un papi qui adore les artistes et qui hait les majors.” Un des commentaires les plus softs…

Numerama écrit carrément de son côté qu’ils “ont perdu la tête“… et en profite pour rappeler que Jack Lang (ex ministre de la Culture de Mitterrand… qui soutient Hadopi) est à l’origine de la “rémunération équitable, qui prévoit que les radios peuvent diffuser ce qu’elles veulent sans autorisation préalable, mais en ayant l’obligation de verser à une caisse commune les droits qu’elles auraient auparavant dû négocier morceau par morceau.” (Préfiguration, en somme, de la “licence globale” pour laquelle par exemple Jacques Attali, ex conseiller de Mitterrand, prend position… en opposition à Hadopi). Eh oui… rien n’est simple.

Il est vrai que l’âge des signataires, plus de 70 ans en moyenne (et deux de plus de 80 ans!), interpelle fortement… de même que l’idéologisation caricaturale du débat : gauche ou pas gauche, “vraie” gauche ou pas “vraie” gauche.


ca me fait beaucoup rire... :laugh:

une petit poisson, un petit oiseau s'aimait d'amour tendrreee mais comment si prendreeeee quand on est dans l'eau!

Un breton ne meurt pas. Il se suicide.

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il y a 14 ans 11 mois #36573 par lo_ol
lawrencium écrit:

ca me fait beaucoup rire... :laugh:


HADOPI: Hilarants Artistes Défraîchis aux Ordres du Petit Ignorant ... ? ;)

~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~

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il y a 14 ans 11 mois #36576 par lawrencium
lo_ol écrit:

HADOPI: Hilarants Artistes Défraîchis aux Ordres du Petit Ignorant ... ? ;)


On s'y approche :laugh:

un peu de news :

INTERNET – Roger Karoutchi vient de l'annoncer...

C’était sûr. Le vote final du projet de loi Création et Internet, dit Hadopi, ne sera pas pour aujourd’hui, comme prévu initialement. Il surviendra le 12 mai, la discussion n'étant pas terminée, ont annoncé Roger Karoutchi, ministre des relations avec le Parlement, et le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer.

«Je pense que l'on aura terminé le texte mercredi soir ou jeudi après-midi», a indiqué à la presse Karoutchi à l'issue de la conférence des présidents qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée. Lionel Tardy, député UMP, l’avait assuré à 20minutes.fr la veille: «C’est utopique de penser que le vote pourrait avoir lieu mardi 5 ou mercredi 6 mai. Il y a un énorme malaise sur cette loi, dans l’opposition comme chez certains députés de la majorité». Selon lui, prendre le temps de la discussion pour «une seconde lecture, ce n’est pas un mal».

Pour rappel, cette loi avait été rejetée lors du vote le 9 avril dernier. Un mauvais souvenir que le gouvernement veut effacer au plus vite pour faire appliquer le système de riposte graduée d’ici l’été.

Un breton ne meurt pas. Il se suicide.

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il y a 14 ans 11 mois #36606 par lawrencium
Hadopi : nouvel incident de parcours

Sophie Huet

06/05/2009 | Mise à jour : 20:53 |

Les eurodéputés ont voté, mercredi, contre toute coupure d'accès Internet sans décision de justice. Un nouvel obstacle à l'adoption de ce texte controversé, dont le vote par les députés français a été repoussé d'une semaine.

Décidément le projet création et Internet, dont l'examen s'est poursuivi mercredi soir à l'Assemblée, va d'obstacle en obstacle. Le Parlement européen a voté quelques heures plus tôt, à une très large majorité de 404 voix pour, 57 contre et 171 abstentions, un amendement de Guy Bono (PS) soutenu par Daniel Cohn-Bendit (Verts), stipulant qu'«aucune restriction ne peut être imposée aux droits et libertés fondamentaux des utilisateurs finaux (d'Internet) sans décision préalable des autorités judiciaires». Ce vote de deuxième lecture complique encore la tâche du gouvernement français.

Le texte prévoit de confier à une haute autorité administrative, la Hadopi, le droit de suspendre l'abonnement Internet en cas de piratage, après deux rappels à l'ordre. «Il y a une manipulation destinée à faire croire que l'accès à Internet est un droit fondamental, ce qu'il n'est pas», a déclaré la ministre de la Culture au Figaro. Christine Albanel considère que son projet «ne remet nullement en cause les droits fondamentaux des personnes». La ministre, puis le rapporteur UMP Franck Riester, ont aussi rappelé que le Conseil de l'Union européenne s'était opposé à ce que cet amendement figure dans le paquet Télécoms dont l'adoption est du coup reportée à l'automne.

«Un sacré pavé dans la mare»

En revanche, le député PS Patrick Bloche a souligné mercredi que le débat du projet Hadopi «n'avait plus aucun sens». «Ce texte n'est plus applicable», ont renchéri Bruno Le Roux et Christian Paul. Le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a réclamé la tenue d'«états généraux» de la culture pour réécrire le texte.

À l'UMP, Lionel Tardy a jugé avec satisfaction que le vote de l'amendement Bono était «un sacré pavé dans la mare». Pour Georges Tron, qui le considère comme «un pis-aller», ce texte devra être «modifié». Quant au porte-parole du Nouveau Centre, Jean Dionis du Séjour, il défend plus que jamais l'amende comme sanction au piratage. Mais le gouvernement tient bon. Roger Karoutchi a affirmé mercredi que ce projet «s'appliquerait dans les semaines à venir».


yeeeeeessssssss!!!!!!!!!!!!

Un breton ne meurt pas. Il se suicide.

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il y a 14 ans 11 mois #36609 par CoreBack
Dans la même ligné



C’est le premier martyr d’Hadopi. Cet homme de 31 ans, Jérôme Bourreau-Guggenheim, responsable du pôle innovation web de TF1, a été, selon nos informations, licencié pour avoir critiqué le projet de loi Création et Internet. Allons bon. Mais il y a mieux : si Jérôme Bourreau-Guggenheim a été viré par la Une, c’est suite à une dénonciation du... ministère de la Culture dont l’hôte, Christine Albanel, est l’artisan de la fameuse loi qui doit réprimer le téléchargement illégal. Mais la chaîne qui a abouti au licenciement ne serait pas complète sans mentionner la députée UMP de Paris Françoise de Panafieu : c’est auprès d’elle que, par mail, Jérôme Bourreau-Guggenheim s’est ouvert de ses critiques envers Hadopi. Critiques transmises au ministère de la Culture qui les a transmises à TF1. Résultat : à la porte.


Ecoeurant.
Y'a un truc que je comprends pas quand même, c'est comment peut on dormir après avoir agi de la sorte?Je parle de la personne qui l'a mouchardé, c'est d'une lacheté, je trouve ça incroyable.

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il y a 14 ans 11 mois #36617 par lo_ol
lawrencium écrit:

un amendement de Guy Bono


haaaa, qu'il est bien ce chanteur, quand même!!!

voui, je sors.............. :blush:

~~~~~ mAkE SoME fuCKiNg NoIsE ~~~~~

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il y a 14 ans 11 mois #36621 par CoreBack
lo_ol écrit:

lawrencium écrit:

un amendement de Guy Bono


haaaa, qu'il est bien ce chanteur, quand même!!!

voui, je sors.............. :blush:


Elle est un peu tiré par les cheveux :p

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il y a 14 ans 11 mois #36623 par CoreBack
Journal Libération:

Dénoncé par Albanel, viré par TF1

Un cadre de TF1 hostile à la loi Hadopi a écrit à sa députée, Françoise de Panafieu. Qui a fait suivre à la ministre de la Culture. Qui a transmis à la chaîne. Qui l’a licencié.





C’est le premier martyr d’Hadopi. Cet homme de 31 ans, Jérôme Bourreau-Guggenheim, respon­sable du pôle innovation web de TF1, a été, selon nos informations, licencié pour avoir critiqué le projet de loi Création et Internet (Hadopi). Allons bon. Mais il y a mieux : si Jérôme Bourreau a été viré par la Une, c’est suite à une dénonciation du… ministère de la Culture dont l’hôte, Christine Albanel, est l’artisan de la fameuse loi qui doit réprimer le téléchargement illégal. Et la chaîne qui a abouti au licenciement ne serait pas complète sans mentionner la députée UMP de Paris Françoise de Panafieu  : c’est auprès d’elle que Jérôme Bourreau s’est ouvert de ses critiques envers Hadopi. Critiques transmises au ministère de la Culture qui les a transmises à TF1. Résultat : à la porte.

L’histoire commence le 19 février. Ce jour là, Jérôme Bourreau, qui habite le XVIIe arrondissement de Paris, décide d’écrire à sa députée, Françoise de Panafieu. Le sujet : Hadopi. « Je suivais ça avec beaucoup d’attention, raconte Jérôme Bourreau à Libération, j’avais beaucoup lu sur la question, c’est un sujet qui me touche, d’abord parce que c’est mon métier, et puis parce que je suis passionné par le Web. » Le nouveau et rutilant site de TF1, c’est lui. Pourquoi Panafieu ? « Mes parents m’ont toujours appris que quand on n’est pas d’accord, plutôt que de critiquer, il faut agir. » Alors il écrit, par mail, à Françoise de Panafieu, tout le mal qu’il pense de Hadopi. Ce mail, il l’envoie de son adresse personnelle, chez Gmail. D’abord, il se présente : études à Dauphine (où, badine-t-il, il a rencontré le neveu de Panafieu), « diverses responsabilités dans le secteur des nouveaux médias » et aujourd’hui « responsable du pôle innovation web » de TF1. Puis il déroule en termes mesurés son argumentaire anti-Hadopi. Qu’il conclut ainsi : « Madame la députée, je compte sur ­votre clairvoyance pour porter ma voix. »

Mais sa voix va porter beaucoup plus loin. Le 4 mars, il est convoqué par Arnaud Bosom, président de eTF1 qui s’occupe des activités numériques de la Une. « Et là, raconte Jérôme Bourreau, il me lit le mail mot à mot  ! Et me dit qu’il ne peut pas laisser passer ça, que je n’ai pas le droit d’avoir cette opinion. Mais moi, je ne me suis pas écrasé, mon opinion est libre, et surtout je l’avais exprimée à titre privé dans une correspondance privée  ! » Comment le mail envoyé à Panafieu atterrit-il sur le bureau de Bosom ? Il lui explique que c’est le ministère de la Culture qui l’a transmis. A Jean-Michel Counillon, directeur juridique de TF1, même si aujourd’hui, officiellement, la Une dit n’en rien savoir. En avril, Bourreau est ­convoqué à un entretien préalable à une sanction pouvant aller jusqu’au licenciement. Et c’est jusqu’au licenciement que TF1 va.

Le 16 avril, Jérôme Bourreau reçoit sa lettre de « licenciement pour divergence forte avec la stratégie » de TF1. Etonnante lettre, dont Libération a eu copie  : le groupe y reproche à son salarié son mail à Panafieu « par lequel [il] fais[ait] valoir, en tant que salarié du groupe, [son] hostilité au projet de loi Création et Internet ». Et TF1 l’écrit noir sur blanc  : « Cette correspondance nous est parvenue via le cabinet du ministre de la Culture qui l’a adressée le jour même à la société TF1. »

Mais le meilleur est à venir : « Nous considérons cette prise de position comme un acte d’opposition à la stratégie du groupe TF1 [pour qui] l’adoption de ce projet de loi est un enjeu fort », écrit la DRH. Avant de reprocher à Bourreau d’avoir « mis [le] groupe en difficulté, [sa] position faisant apparaître le défaut d’alignement d’un responsable “web” avec la position officielle défendue par la direction. » On résume  : en plus de la délation, on apprend que Hadopi est un enjeu fort de la stratégie de TF1, qui défend officiellement la loi. Ce qui laisse songeur quand on voit, sur le sujet, le manque d’objectivité des JT de la Une. Interrogé par Libération, un porte-parole de TF1 tente de se rattraper aux branches et évoque des « prises de position anti-Hadopi publiques de Jérôme Bourreau à l’intérieur de l’entreprise ». Ce qui n’est pourtant pas mentionné dans la lettre de licenciement.

Jérôme Bourreau lui est « dégoûté » : « La stratégie de TF1, ironise t-il, c’est de gagner de l’argent, pas de soutenir une loi. » Son avocat, Me Emmanuel Noirot, est en train de saisir les prud’hommes : « Pour licenciement injustifié dans la mesure où l’opinion de mon client est une opinion privée politique mais aussi technique sur Hadopi et que, selon le code du travail, un employé ne peut pas être discriminé en fonction de ses opinion politiques. » Me Noirot saisit également la Halde : « C’est une discrimination, un délit d’opinion, c’est purement scandaleux », assène-t-il.

Chez Françoise de Panafieu, où l’on se souvient du mail, on « tombe du platane »  : « J’ai trouvé le mail intéressant, explique Marie-Christine Méchet, son attachée parlementaire, je l’ai transféré au cabinet du ministère pour obtenir un argumentaire. » Méchet, à qui Libération a appris le licenciement de Jérôme Bourreau, se dit « hallucinée : c’est extrêmement grave ». Au ministère de la ­Culture, on ne cache pas son embarras : « Nous sommes extrêmement surpris. » Et si on se souvient du mail, on ne sait pas comment il a atterri à TF1. Evidemment  : quand apparaissent au grand jour les liaisons dangereuses entre le ministère de la Culture de Nicolas Sarkozy et la chaîne privée détenue par son meilleur ami Martin Bouygues, ça fait désordre.


Extrait d'un Blog:

Madame Albanel, vous devez démissionner !

Hallucinante histoire que nous relate ce jour Libération.

Petit rappel des faits: un citoyen, par ailleurs salarié de TF1, s’adresse à sa députée (élue UMP) pour lui faire part de son opposition au projet de loi Hadopi.

Son mail, envoyé à partir de sa boite personnelle, est argumenté.

Dès réception, une collaboratrice de la députée fait suivre le message au cabinet de la ministre de la Culture, pour obtenir un contre-argumentaire.

Jusqu’ici, tout est normal.

C’est alors que tout dérape : dans un réflexe incroyable, le cabinet de la ministre répercute la correspondance (privée !) de ce citoyen à la direction de TF1 qui —ni une ni deux, si j’ose dire— licencie l’intéressé.

Cette histoire désolante n’est pas une simple anecdote.

Elle illustre la confusion opérée entre le pouvoir politique et le principal média français.

Elle met en cause le droit d’opinion de chaque citoyen, rendu comptable, devant son employeur, de ses prises de position politiques, exprimées à titre personnel et privé.

Elle disqualifie définitivement la ministre de la Culture, dont le rôle est de protéger les libertés. Toutes les libertés : celle des créateurs, certes, mais également la liberté d’accès aux œuvres et à l’information, mise à mal par sa loi, et la liberté d’expression.

Aux dispositions déjà insupportables contenues dans son projet de loi, à ses déclarations scandaleuses pendant le débat parlementaire, qui l’avaient contrainte à présenter des excuses publiques à l’Assemblée, Madame Albanel ajoute désormais une nouvelle pratique : la délation.

Trop, c’est trop !

Cela n’est pas dans mes habitudes, mais devant de nouvel abus de pouvoir, il me semble qu’il n’y a pas d’autre choix : il faut appeler à la démission de cette ministre à l’évidence dépassée par les devoirs que devrait lui imposer sa charge.

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il y a 14 ans 11 mois #36779 par alptraum

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il y a 14 ans 11 mois #36822 par lawrencium
comme le disait baboon précédement : www.artskorps.org/forum.html?func=view&catid=3&id=36817

voici la mort :

Hadopi : qui a voté pour, qui a voté contre ?

La loi Création et Internet a été approuvée par les députés à 296 voix contre 233. Mais qui a voté contre à l'UMP et qui pour au PS ? Analyse détaillée du scrutin.

La loi instaurant l'Hadopi est donc passée à l'Assemblée. La majorité, chauffée à blanc par l'échec d'un premier scrutin le mois dernier du fait de l'absence des députés UMP, avait tenu à ce que ce vote se fasse selon le mode du scrutin public , où l'on connaît le vote de chaque député, afin qu'un maximum de parlementaires soient présents. Pari gagné : 557 votants au total sur 577 députés, et 296 voix pour sur 317 députés UMP au total.

A droite et au centre :

Qui a voté contre cette loi au sein de l'UMP ? Ils sont six : François Goulard (Morbihan), Lionel Tardy (Haute-Savoie), Franck Marlin ou Christian Vanneste (Nord), opposants affichés au projet de loi, qui ont combattu la ministre Christine Albanel lors des débats. Mais aussi Michel Zumkeller, député du Territoire-de-Belfort, Denis Jacquat (Moselle), qui étaient restés discrets.

A ces députés ouvertement frondeurs s'ajoutent 17 abstentionnistes : Jean-Paul Anciaux, Yves Bur, Olivier Carré, René Couanau, Henri Cuq, Lucien Degauchy, Yannick Favennec, François-Michel Gonnot, Jean-Pierre Grand, Christophe Guilloteau, Pierre Lang, Jacques Le Guen, Lionnel Luca, Patrice Martin-Lalande, Jean-Frédéric Poisson, Georges Tron et Marie-Jo Zimmermann. Parmi eux, quelques villepinistes (Tron, Cuq... ), mais aussi d'autres députés moins connus.

A côté du bloc affiché par les députés UMP, le reste de la majorité s'est présenté plus divisé. Au Nouveau Centre, sur 23 députés, on compte 11 votes pour, mais 6 votes contre et 5 abstentions, soit une égalité presque parfaite.

Parmi eux, ont voté contre la loi Création et Internet Jean Dionis du Séjour, autre figure de la guérilla parlementaire contre la loi (il défendait l'idée d'une sanction financière plutôt qu'une coupure d'Internet), le numéro 2 du Nouveau Centre Jean-Christophe Lagarde (Seine-Saint-Denis), mais aussi Philippe Folliot (Tarn), Jean-Pierre Abelin (Vienne), Jean-Luc Préel (Vendée) et François Rochebloine (Loire). Thierry Benoit, Charles de Courson, Francis Hillmeyer, Mme Colette Le Moal et M. Claude Leteurtre se sont quant à eux abstenus.

Debout la République, le parti de Nicolas Dupont-Aignan, a mobilisé ses deux élus, à savoir l'intéressé et François-Xavier Villain, qui ont tous deux voté contre la loi Hadopi.

Véronique Besse et Dominique Souchet, les deux représentants du Mouvement pour la France de Philippe de Villiers, ont également voté contre.

Le Modem s'est clairement prononcé contre la loi, puisque tous ses membres à l'Assemblée, à savoir Abdoulatifou Aly, François Bayrou et Jean Lassalle, ont voté contre.

Dans l'opposition :

A gauche, c'est une belle unité qu'ont affiché les socialistes, communistes et verts, qui se sont prononcés quasi-unanimement contre le texte. L'ensemble du groupe Gauche démocrate et républicaine, qui regroupe écologistes et PC, a voté contre (moins un absent), soit 24 voix.

Sur 204 membres du groupe Socialiste, Radical, Citoyen et divers gauche, 190 ont voté contre. Six se sont abstenus, dont deux socialistes : Jean Michel (Puy-de-Dôme) et Arnaud Montebourg, qu'on n'avait pas entendu sur le sujet. Le député de Saône-et-Loire s'explique sur son blog. Il évoque une «longue méditation», au terme de laquelle il n'a pu se résoudre à voter contre Hadopi car «faire croire à la jeunesse que l'accès à la culture, à la musique comme au cinéma, pourrait avoir une chance d'être gratuit est une profonde erreur.».

Les autres abstentionnistes sont membres du Parti Radical de Gauche. Il s'agit de Paul Giacobbi (Haute-Corse), pressenti pour faire partie d'une prochaine ouverture, qui s'est expliqué sur son blog, de Dominique Orliac (Lot) et de Sylvia Pinel(Haute-Garonne).

Toute règle suppose une exception. Cette fois encore, un député PS s'est distingué des autres. Il s'agit de Jack Lang, qui a voté pour la loi, comme il l'avait annoncé.

Le texte de loi va désormais passer devant les sénateurs. Les socialistes, qui avaient voté pour le texte en première lecture, ont annoncé qu'ils ne prendraient pas part au vote et ne déposeraient pas non plus d'amendements.

Aujourd'hui l'ump fait ce qu'elle veut.
Si un texte de loi n'est pas voté alors on le remet en jeu, on appelle et on menace les députés si il ne viennent pas a l'assemblé national.
Ok, donc majoritairement plus de député ump qui suivent comme des toutous Maitre Sarkozy sinon il n'aurons pas leurs nonos...
Ok, et après on va me dire que l'on ai en démocratie ?

Allez vous faire mettre.

Un breton ne meurt pas. Il se suicide.

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il y a 14 ans 11 mois #36873 par gringho
on vit dans une democratie bannaniere, ils sont gerbant, qu ils crevent tous, on ne les pleurera pas !!!

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