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APPEL pour la REFORME des CONVENTIONS DE L'ONU SUR LES DROGU

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il y a 21 ans 3 mois #333 par InTrUdEr
www.radicalparty.org/lia_paa_appeal/index_fr.php

This appeal est lancé par le Parti Radical Transnational
et la Ligue Antiprohibitionniste Internationale.


APPEL POUR LA REFORME DES CONVENTIONS DE L'ONU SUR LES DROGUES

Nous soussignés,

A.- Considérant que les politiques sur les drogues au niveau international dérivent des Conventions des Nations Unies de 1961, 1971 et 1988, et que ces conventions prohibent, en particulier, la production, le trafic, la vente et la consommation d'un éventail entier de substances à des fins autres que médicales ou scientifiques;

B.- Considérant que, en dépit de l'emploi massif de forces de police et d'autres ressources destinées à l'application de ces Conventions ONU, la production, la consommation et le trafic de substances prohibées se sont accrus de manière exponentielle au cours des 30 dernières années, ce qui constitue un véritable échec que les autorités policières et pénitentiaires reconnaissent également.

En rapport avec la prévention et les traitements:

Considérant que:
- l'abus de stupéfiants et de substances psychotropes, en particulier chez les jeunes, constitue un grave problème d'envergure mondiale,
- toutes les nations développées sont en quête de meilleures méthodes
pour contrôler l'abus de stupéfiants et de substances psychotropes,
- la longue histoire de la prohibition a démontré de manière patente que le fait de compter principalement sur l'action de l'Etat, à travers le droit pénal et la police, n'a qu'un effet marginal sur le contrôle de l'abus de stupéfiants et de substances psychotropes,
- il existe de fortes preuves, en outre, que des programmes de traitement efficaces peuvent être amplement développé sans contraintes étatiques, permettant ainsi l'expérimentation la plus large possible dans cette recherche sans fin d'améliorer leur capacité d'assister les victimes de l'abus de stupéfiants et de substances psychotropes.

En rapport avec la production et le trafic:

Considérant que:
- la grande majorité des stupéfiants et des substances psychotropes circulent librement dans le monde en dépit des lois prohibitionnistes,
- les profits croissants que les organisations criminelles tirent du commerce de substances illégales, et qui sont réinvestis dans des activités criminelles ou des circuits financiers légaux, ont atteint un tel degré que les fondations des institutions légales et des gouvernement constitutionnel s'en trouvent minées,
- la rentabilité du commerce de substances illégales ne peut conduire qu'à une augmentation du nombre de pays impliqués dans la production de drogues et génerer des investissements massifs dans la recherche et la production de nouvelles drogues chimiques,
- le principal effet du déploiement de larges quantités de ressources pour réfréner le trafic de substances illégales a provoqué une augmentation des prix de vente (le tarif criminel) pour le bénéfice exclusif des réseaux criminels organisés.

En rapport avec les aspects sociaux et sanitaires et la consommation:

Considérant que:
- les consommateurs de substances illégales ne disposent pas, en général, d'informations fiables sur la composition et les effets des stupéfiants et des substances psychotropes et qu'ils sont par conséquent exposés à des risques (y compris la mort par overdose et la transmission du virus HIV/SIDA) qui dépassent de loin la dangerosité des substances elles-mêmes,
- la clandestinité de la consommation de substances illégales constitue souvent un obstacle insurmontable pour le travail de prévention ainsi que pour la fourniture d'assistance par les autorités publiques et les organisations privées; les politiques en vigueur condamnent, par conséquent, les consommateurs à vivre aux marges la société, en contact permanent avec le monde de la criminalité organisée,
- le crime organisé opère de telle manière à faire augmenter rapidement
le nombre de consommateurs, lesquels sont encouragés à passer à la consommation de substances relativement inoffensives, tels que les dérivés du cannabis, à celle de drogues dite dures,
- la forte nécessité économique et la pression énorme émanant du crime organisé conduisent les consommateurs de substances illégales à devenir eux-mêmes des dealers, ce qui accroît davantage l'abus de drogues.

En rapport avec les aspects juridiques et pénitentiaires:

Considérant que:
- l'application de lois répressives en matière de drogues exerce
inévitablement une pression insoutenable sur le système légal et pénitentiaire national et international, à tel point qu'un nombre croissant des détenus actuels sont en prison pour des crimes directement ou indirectement liées aux stupéfiants et substances psychotropes,
- la mise en place des politiques actuelles sur les drogues mène à l'introduction dans le droit national de normes qui limitent la liberté individuelle et les libertés civiles.

C.- Considérant que la viabilité des politiques actuelles et la recherche de solutions alternatives sont actuellement prises en considération dans un nombre croissant de pays,

1. Soutenons que la politique de prohibition des drogues, reposant sur les Conventions ONU de 1961, 1971 et 1988, est la cause réelle de l'augmentation des dommages croissants que la production, le trafic, la vente et la consommation de substances illégales infligent à des secteurs entiers de la société, à l'économie ainsi qu'aux institutions publiques, minant ainsi la santé, la liberté et la vie des individus,
En vue du segment Ministériel de la Commission de l'ONU sur les stupéfiants qui se tiendra à Vienne les 16 et 17 avril 2003:

2. Exhortons le Secrétaire-Général et les Etats membres de l'ONU à prendre en considération les résultats positifs obtenus à travers la mise en place, dans plusieurs pays, de politiques fondées sur la réduction des dommages et des risques (en particulier à travers l'administration de traitements de substitution), la dépénalisation de la consommation de certaines substances, la dépénalisation partielle de la vente du cannabis et de ses dérivés, et la distribution sous contrôle médical d'héroïne
3. Demandons au Secrétaire-Général et aux Etats membres de l'ONU de prendre des mesures pour rendre plus efficace la lutte contre le crime organisé et le trafic de stupéfiants et de substances psychotropes, en établissant un système de contrôle et de régulation légaux de la production, de la vente et de la consommation de substances actuellement
illégales;


4. Demandons au Secrétaire-Général et aux Etats membres de l'ONU d'entamer un processus de révision des Conventions ONU à l'occasion de la conférence pour la révision intermédiaire des politiques ONU sur les drogues qui se tiendra à Vienne en avril 2003, de manière à abroger ou amender les Conventions de 1961 et 1971, dans le but de reclassifier les substances et de rendre légaux les usages de drogues autre qu'à des fins
médicales ou scientifiques, et d'abroger la Convention de 1988.


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TOWN / CITY / LOCALITE / CITTA'
--


Ils ont déja signé ....
Daniel

DROGUES: 108 PARLEMENTAIRES EUROPEENS DEMANDENT LE CONTROLE LEGAL

Bruxelles, 18 Décembre 2002 - 108 Parlementaires européens de 7 roupes
politiques et de 13 pays différents - dont 2 Viceprésidents du Parlement européen et 6 présidents de Commission - ont aujourd'hui déposé une proposition de Recommandation pour demander la réforme des conventions ONU sur les drogues. Lancement de la récolte des signatures auprès des citoyens.

LA CAMPAGNE ANTIPROHIBITIONNISTE RADICALE EN VUE DE LA REUNION ONU DE VIENNE EN AVRIL 2003 EST LANCEE

Déclaration de Marco CAPPATO, parlementaire européen radical de la Lista
Emma Bonino, coordinateur des Parlementaires pour l'Action Antiprohibitionniste:

"Les 108 parlementaires européens ont dénoncé le prohibitionnisme sur les
drogues comme la cause des dommages croissants que la production, le trafic, la vente et la consommation de substances illégales infligent à des secteurs entiers de la société, à l'économie ainsi qu'aux institutions publiques, parce qu'il représente un obstacle à la prévention, alimente la répression et offre des profits pour le crime organisé.
L'Union européenne et les Gouvernements européens seront appelés à assumer leur propres responsabilités à l'occasion de la réunion ONU de Vienne en avril 2003. En vue de ce rendez-vous - et à partir du constat d'échec du Plan ONU d'éradication des drogues lancé par Pino Arlacchi en 1998 - est aujourd'hui lancée la campagne radicale de mobilisation pour la révision des Conventions ONU sur les drogues. Tout citoyen peut signer le texte de la recommandation, sous forme de pétition."
LISTE DES SIGNATAIRES

PPE: Jorge Moreira Da Silva, Paolo Pastorelli

PSE: José Maria Mendiluce Pereiro; Pasqualina Napoletano, Viceprés. du
Groupe du PSE; Gianni Vattimo; Paulo Casaca, Viceprés. de la Commission pour le contrôle du budget; Maria Sornosa Martinez; Joke Swiebel; Helle Thorning-Schmidt; Giovanni Pittella; Renzo Imbeni, Viceprés. du PE; Michael Cashman; Luís Marinho; Rosa Diez Gonzales, Membro dell'Ufficio di presidenza del Gruppo del PSE; Carmen Cerdeira Morterero; Joaquim Vairinhos; Adeline Hazan; Giorgio Ruffolo: Fiorella Ghilardotti,; Guido Sacconi; Michiel Van Hulten; Claudio Fava; Demetrio Volcic; Elena Paciotti; Hans-Peter Martin, Dorette Corbey; Margrietus van den Berg, Viceprés. du Groupe du PSE, Viceprés. de la Commission pour le développement et la coopération; Ieke van den Burg; Emilio Menendez del Valle; Sérgio Sousa Pinto; António Campos; Claudio Martelli; Manuel Antonio dos Santos; Elena Valenciano;

ELDR: Chris Davies; Luciana Sbarbati; Joan Vallvé; Marco Formentini; Elly
Ploij-van Gorsel, Prés. de la Délégation pour les relations avec la République populaire chinoise; Maria Johanne Sanders-Ten Holte, Viceprés. de la Commission pour le développement et la coopération; Lousewies Van Der Laan, Viceprés. de la Commission pour les libertés et les droits des citoyens, la justice et les affaires intérieures; Isidoro Sánchez García; Andrew Duff, Viceprés. de la Délégation à la commission parlementaire mixte UE-Turquie; Sarah Ludford, Viceprés. de la Délégation pour les relations avec les pays de l'Europe du Sud-Est; Bob van den Bos; Frédérique Ries; Nick Clegg; Jules Maaten; Johan Vanhecke;

Verts/ALE: Daniel Cohn-Bendit, Coprés. du Groupe des Verts; Kathalijne
Buitenweg; Alain Lipietz; Miquel Mayol i Raynal; Alima Boumediene-Thiery;
Helene Flautre; Claude Turmes; Alexander De Roo; Danielle Auroi; Jan Dhaene; Patsy Sörensen; Heide Rühle; Yves Pietrasanta, Viceprés. dela Comm. pour l'industrie, le commerce extérieur, la recherche et l'énergie; Johannes Voggenhuber; Joost Lagendijk, Prés. de la Délégation à la commission parlementaire mixte UE-Turquie; Didier Rod; Eurig Wyn; Raina A. Mercedes Echerer; Caroline Lucas; Neil MacCormick; Jean Lambert; Monica Frassoni, Coprés. du Groupe des Verts; Bart Staes, Prés. de la Délégation à la commission parlementaire de coopération UE-Russie; Nelly Maes; Reinhold Messner; Paul Lannoye; Marie Anne Isler Béguin; Pierre Jonckheer; Hiltrud Breyer; Patricia Mc Kenna; Giorgio Celli; Theo Bouwman, Prés. de la Comm. pour l'emploi et les affaires sociales; Gérard Onesta, Viceprés. du PE; Matti Wuori;

GUE: Pernille Frahm, Viceprés. du Groupe GUE; Alain Krivine; Geneviève
Fraisse; Ole Krarup; Giuseppe Di Lello; Helmut Markov; Lucio Manisco; Luigi Vinci; Erik Meijer; Fodé Sylla; Roseline Vachetta; Pedro Marset Campos; Fausto Bertinotti; Armando Cossutta; André Brie; Laura Gonzáles Álvarez
NON INSCRITS: Marco Cappato; Gianfranco Dell'Alba; Emma Bonino; Marco Pannella; Benedetto della Vedova; Maurizio Turco; Olivier Dupuis (Radicaux de la Lista Emma Bonino); Peter Sichrovsky

EDD: Ulla Sandbaek

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Juste un petit rappel de la position de 12 de pays Européens en aout 2002:

_France. La loi du 31 décembre 1970, qui interdit la consommation, la détention, le transport ou la présentation sous un jour favorable des stupéfiants, prévoit une peine d'emprisonnement d'un an ou une amende de 3750 euros pour un simple consommateur. L'usage est toutefois dépénalisé de fait depuis la circulaire Peyrefitte de 1978, complétée par une circulaire Badinter de septembre 1984, deux textes qui enjoignaient aux parquets de ne plus poursuivre les simples usagers de cannabis.

_Suisse. Un projet de loi qui pourrait être adopté en 2003 prévoit la dépénalisation de la consommation, de la possession, de la culture, de la fabrication ou de l'achat de cannabis pour un usage personnel. Il indique que les enquêtes policières et les poursuites pénales pourraient être abandonnées pour la culture et la vente à des fins commerciales.

_Espagne, Italie, Luxembourg et Portugal. Dans ces quatre pays, la détention de cannabis en vue de la consommation personnelle n'est pas considérée comme une infraction pénale et son achat ou sa détention à cette fin ne sont passibles que de sanctions administratives.

_Pays-Bas. Des lois sévères y répriment l'usage et la possession de
stupéfiants par des peines de prison. La vente de cannabis à concurrence de 5 grammes par personne y est toutefois autorisée dans les coffee-shops.

_Belgique. La consommation et la détention de cannabis sont autorisées depuis 2001 pour un usage individuel, sauf en cas de consommation excessive ou de trouble à l'ordre public.

_Grande-Bretagne. Le ministre de l'intérieur, David Blunkett, a annoncé, le 10 juillet, un assouplissement de la législation antidrogue britannique, notamment un déclassement du cannabis, qui sera assimilé à un simple antidépresseur.

_Grèce, Finlande, Suède. Ces trois pays interdisent strictement toute consommation.

minilien.com/?RfQCHhIpKy (Le monde.fr)


de plus en plus d'état réalise que la prohibition du cannabis fut et demeure une erreur historique "I've heard more people say it was a historic mistake to put cannabis on the list of substances that are totally prohibited," says Ueli Locher, deputy director of the Federal Office for Public Health.
www.swissinfo.org/sfr/Swissinfo.html? iteSect=111&sid=1044850

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il y a 21 ans 3 mois #334 par baboon
l'etat francais en rajoute une couche : 4500 euro d'amende et 2ans de prison ferme (ou sursis ?) pour conduite sous l'emprise du cannabis/extasy/cocaine sans limite de seuil! :evil:

alors meme que l'on sait que des traces de tout ces produits peuvent rester plusieurs semaines aprés la prise sans en resentir les effets depuis bien longtemps! :(

n'importe quoi donc, c'est encore une mesure mediatique puisqu'on oublie une des plus dangereuses les tranquilisants !!!

:idea: pour ceux qui ne peuvent s'en empecher prener au choix (ou tout en meme temps :lol: ) : speed/acid/hero/tranquilisant/ect ect ...

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il y a 21 ans 3 mois #370 par gringho
un stick UHU avant de prendre le volant,c'est encore plus rassurant et une bonne dose de valium c'est bien legal :D
allez je vais prendre des actions BAYER :evil:
A+ les outlaws

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